La revue Chantiers de l’intervention en sciences humaines : interdisciplinarité pratique et action professionnelle est à la base une initiative pédagogique. L’idée est d’aider le chercheur doctorant à se regarder lui-même comme auteur et producteur de science, mais aussi de l’entraîner à mettre la main à la pâte, à tâter l’expérience éditoriale. Compte tenu de l’inflation du diplôme et de la difficulté croissante, pour certaines cohortes générationnelles, d’accéder au statut social de « savant » — un statut se révélant souvent fonction de l’insertion dans un marché du travail universitaire saturé, et donc qui s’atteignait plus facilement hier —, l’entreprise revêt aussi une dimension politique de revalorisation légitime du jeune chercheur.
Cette revue comprend un comité éditorial de révision par les pairs composé de professeurs détenteurs d'un Ph.D. du SHA et dont la direction est confiée à la professeure Isabelle Mahy (Ph.D. SHA, professeure au Département des communications sociales et publiques à l'UQÀM).
2014 - vol.4 version PDF
Soutenir les Chantiers est devenue une vaste entreprise, mobilisant
maintenant des dizaines de personnes. Depuis quelques années,
les numéros se chevauchent, les stages de rédaction en chef
se multiplient et, surtout, les initiatives doctorantes se font créatives,
nombreuses et heureuses.
Les lancements se font de façon toujours plus professionnelle et festive, ils sont occasion de réjouissances, d’heureuses retrouvailles tout autant que de réseautage utile. De toute évidence, ce qui, au départ, était artisanal et local, le devient doucement beaucoup moins à l’occasion du succès… L’initiative des Chantiers a été récemment l’objet d’une invitation à l’ACFAS, attirant l’attention de professeurs de diverses universités et écoles désireux d’en reproduire chez eux l’expérience éditoriale . C’est dire, comme le souligne son infatigable et fidèle rédactrice en chef Christine Paré, que les Chantiers gagnent en notoriété. On se doit d’ajouter qu’ils gagnent en soutien solidaire et en estime auprès des professeurs. Ainsi des collègues souhaitent maintenant participer à leur façon à cet effort de mise en valeur des travaux doctorants, qu’ils estiment digne d’attention. À ce titre, la contribution solidaire de notre collègue Marie Hatem, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, en dit beaucoup. Défenseure convaincue de l’approche inter et transdisciplinaire depuis plusieurs années, elle nous offre le cadeau, en ce numéro, d’un article écrit de concert avec Madame Ines Dossou, dont elle dirige la recherche doctorale. Au nom de toute l’équipe des Chantiers, nous vous disons donc haut et fort : « Merci, professeur Hatem! » Comme toujours, nous remercions le Centre de recherche en droit public, partenaire et soutien officiel des Chantiers depuis leur début. Nous soulignons l’arrivée de son nouveau directeur, le professeur Vincent Gautrais, et nous le remercions d’avoir d’entrée de jeu réitéré cet heureux partenariat qui unit, tout naturellement, une revue de soutien aux doctorats interdisciplinaires en cours à l’Uniersité de Montréal et un centre de recherche renommé qui, depuis plus de 50 ans, fait place à la recherche interdisciplinaire. Enfin et couronnant le tout, il convient de souligner l’effort des chercheures et chercheurs doctorant(e)s, qu’ils soient rédactrices et rédacteurs, graphistes ou auteur(e)s. Il va sans dire que cette belle aventure des Chantiers demande beaucoup d’efforts à toutes et à tous. C’est en consentant à ces actions solidaires, qui s’ajoutent à un quotidien surchargé, qu’il nous est aujourd’hui loisible d’en partager collectivement les fruits. Merci à tous et toutes, et tout particulièrement à notre rédactrice en chef, Madame Christine Paré. Violaine Lemay (2014)
2012 - Vol.3 version PDF
« Avec ce numéro des plus consistants (10 articles) et avec la nomination de Madame Christine Paré à la rédaction en chef, la revue Les Chantiers de l’intervention: interdisciplinarité pratique et action professionnelle entre maintenant dans une nouvelle ère: celle de la publication avec révision par les pairs, dont nos auteurs seront les premiers bénéficiaires. » — Lemay, V. (2012)
"Cette situation a cependant signifié une augmentation substantielle des efforts de la part de l’équipe de rédaction, tout particulièrement pour Mme Paré. Le tout n’a pourtant en rien modifié la bonne humeur légendaire et la fiabilité à toute épreuve de cette dernière. Nous avons eu le plaisir et l’honneur d’accueillir à la tête de cette nouvelle fonction de révision deux présidents honorifiques, tous deux docteurs en sciences humaines appliquées: le professeur Yves Couturier (Université de Sherbrooke, travail social) et la professeure Isabelle Mahy (UQÀM, communications). Nous les remercions tous les deux chaleureusement pour cette gracieuse et symbolique affiliation. Presqu’exclusivement formé par des détenteurs de doctorats en sciences humaines appliqués, le comité scientifique nouvellement créé compte à ce jour 7 experts (présentés en rubrique), dont la fonction est de recevoir les textes proposés qui se rapprochent de leur domaine de compétence respectif, de les évaluer et d’émettre des commentaires constructifs à l’intention des auteurs. Cette tâche d’évaluation suppose beaucoup plus de temps qu’on pourrait ne le croire, elle appelle diplomatie et pédagogie et, bien sûr, de grandes doses de générosité. Au nom de tous les auteurs, dont les écrits ont bénéficié des lumières de ces différents experts, au nom de l’équipe de rédaction, mais aussi au nom des lecteurs, nous leur exprimons ici notre profonde gratitude.
Soulignons, en parallèle, qu’aux automnes 2012 et 2013, le programme SHA bénéficie exceptionnellement de l’enseignement du professeur Couturier, membre du comité scientifique, mais aussi professeur invité à titre de spécialiste renommé du champ de l’intervention. Nous ne saurons jamais si c’est d’abord la nostalgie de notre communauté de chercheurs interdisciplinaires ou si c’est plutôt sa générosité intrinsèque qui a motivé son retour ponctuel parmi nous alors que nous vivions une grave pénurie de professeurs. Quelle que soit la raison première de ce beau geste, une chose demeure certaine: nous ne pouvons que nous en réjouir.
Enfin, nous sommes heureux d’annoncer que le succès manifeste de cette entreprise novatrice que sont Les Chantiers de l’intervention: interdisciplinarité pratique et action professionnelle a essaimé et a donné lieu à une nouvelle revue jumelle, dont les activités de lancement, de financement, de stages rédactionnels, etc. seront souvent jumelées: Les Chantiers de la recherche en droit: Interdisciplinarité savante et pratique professionnelle. Nous ne pouvons, à ce titre, que remercier le Centre de recherche en droit public et son directeur, Monsieur Karim Benyekhlef, sans le soutien fidèle desquels la totalité de ces entreprises n’auraient pas pu voir le jour."
Violaine Lemay (2012)
Éditorial :
ce phénomène et la discipline du droit. Quant à l’article Fidèle Mouafo, «Urbanisation sur fond de litiges fonciers aux impacts politiques et socio-économiques complexes : le cas de la ville de Bafoussam (Ouest Cameroun)», il porte sur un conflit foncier opposant deux communautés dans une ville du Cameroun. Il retrace l’histoire de ce conflit aux
dimensions politiques et économiques.
Malgré leur variété d’objet, les dix articles ici présentés possèdent des caractéristiques communes. Ils se situent bien sûr à la jonction de plusieurs champs disciplinaires. De plus, les auteurs accordent, à des degrés divers cependant, une attention particulière aux “réalités” sociales. Enfin, elles ont également en commun la préoccupation de faire émerger des réflexions conceptuelles, de mettre en évidence des données de terrain et des pistes d’action capables d’éclairer divers intervenants de la scène contemporaine, quels qu’ils soient (professionnels, publics, etc.).
Enfin, coiffant le tout, ce numéro vous offre en complément un aperçu des recherches doctorales les plus récemment soutenues en sciences humaines appliquées. C’est d’ailleurs dans cette même perspective que Vahid Namazi (PH.D. SHA 2011) nous a offert ici, à titre gracieux, un article de son crû. Nous l’en remercions chaleureusement, ainsi que tous les autres contributeurs.
Nous espérons que ce numéro vous intéressera et qu’il contribuera à enrichir les débats et les connaissances.
Bonne lecture !
Christine Paré,
Rédactrice en chef,
Chercheure doctorale
Programme de Ph.D. interdisciplinaire en sciences humaines appliquées
2010 - Vol.2 N°1 version PDF
« [L]a remarquable diffusion de la notion d'intervention pour dire la pratique professionnelle (…) permet de mieux comprendre ce qui apparaît comme l'une des conditions de la transformation en cours de la professionnalité, soit la nécessité de travailler ensemble dans une perspective interdisciplinaire. 1 » — Couturier, Y. (2005).
La revue Chantiers de l’intervention fait paraître un nouveau numéro dans
la continuité de l’orientation éditoriale de ses débuts. Le contexte du vingtième
anniversaire du programme interdisciplinaire de Doctorat en sciences humaines
appliquées (S.H.A.) a été propice à la concrétisation de ce projet éditorial. Cette
initiative de créer une revue centrée sur l’intervention a engendré plusieurs
opportunités. Tout d’abord, elle nous a offert la possibilité de travailler entre
nouveaux chercheurs, en équipe, et de nous confronter à l’expérience de l’édition.
Elle nous a permis ensuite d’ouvrir de nouveaux horizons de collaboration avec
le milieu professionnel. L’idée, avec cette publication, demeure de mieux faire
connaître les avancées d’une université qui ose l’avant-garde de l’interdisciplinarité
comme le fait l’Université de Montréal avec notre programme de doctorat.
Chantiers de l’intervention vise à être un outil de référence et de communication
entre les chercheurs qui choisissent de soutenir les personnes du terrain (sciences
appliquées) et les professionnels qui y vivent au quotidien. Le choix du terme
“Chantiers”, dans le titre, illustre à quel point le champ de l’intervention est
novateur et demeure en construction.
Ce numéro a été divisé en deux parties, chacune illustrant la diversité des problématiques actuelles autour desquelles se mobilise le concept d’intervention.
Le premier volet porte sur le thème “Enjeux contemporains au travail / réflexivité”. Inspirés par leur propre expérience de la pratique professionnelle, les auteurs y proposent un exercice réflexif sous l’angle conceptuel de l’intervention. L’article de Philippe-Benoit Côté, “Les enjeux de l’intervention clés en main : une articulation entre les savoirs-universitaires et les savoirs-actions”, donne un aperçu des nombreux défis que suppose le seul fait de tenter définir l’intervention d’une façon exhaustive. L’auteur propose une réflexion autour des enjeux particuliers liés à l’intervention dite « clés en main ». Christine Paré, dans l’article intitulé “La pratique professionnelle d’une gestionnaire de projet : étude de cas”, met à profit son expérience de gestionnaire de projet dans une équipe multidisciplinaire et multiculturelle. Elle y explore des questions de genre, de leadership, de confiance et de gestion de conflits : questions inhérentes à la réalisation et à l’aboutissement d’un projet de coopération internationale. Vient ensuite Juan Abrile, avec son écrit “Teacher mentoring as a form of intervention : Issues of authority and reflexive practice”. Il s’interroge sur la façon adéquate de concevoir le travail qu’effectue le maître de stage, en éducation. Qu’arrive-t-il lorsqu’on décide de rompre posément avec l’imagerie classique, d’origine épistémologiquement positiviste, d’un professionnel passif dans son “application” des savoirs universitaires? Enfin, l’article de François Bisson clôture cette première partie. Avec “Un intervenant communautaire sur la piste de l’inconscient collectif”, l’auteur, fort de sa longue expérience professionnelle de l’intervention et de l’enseignement, propose de construire de nouveaux liens entre les concepts d’ “inconscient collectif” et d’ “intervention communautaire”.
Le second volet, intitulé “Place des jeunes /Questions de société”, s’interroge sur le vivre ensemble et sur l’intégration des jeunes dans les sociétés d’aujourd’hui. À travers un voyage du Nord au Sud des Amériques, les auteures nous invitent au coeur du sort contemporain de la jeunesse, qui s’articule malheureusement trop souvent entre souffrance et besoin urgent de dialogue et de reconnaissance. Ainsi, dans son article “Entre journalisme et intervention sociale: les possibles d’un espace hybride”, Pauline Ngirumpatse présente un projet de recherche-action mené sous forme d’émission radiophonique avec des jeunes du Québec issus de divers milieux sociaux et culturels. Elle se préoccupe tout particulièrement à la nécessaire ouverture “d’espaces de parole” pour les jeunes à l’intérieur de l’espace public médiatique. À sa suite, Jennifer Letarte signe l’article “Les tueries de masse dans les écoles : une intervention à la croisée des disciplines”. Elle y explore le phénomène du rejet social et appelle à la conjonction des savoirs et des disciplines pour mener une intervention adéquate et de qualité auprès des jeunes dont l’intensité de détresse amène à commettre des actes irréparables. Lorena Pérez-Roa s’inscrit également dans une démarche de recherche-action. L’article “Jeunes contrevenants et les défis d’un modèle d’intervention sociale qui tente de réinsérer les jeunes dans la société : une analyse à partir de l’expérience chilienne” nous fait voyager vers l’Amérique latine. L’auteure propose une analyse critique des actions menées par les intervenants chiliens en protection de la jeunesse. Elle questionne les notions de “réinsertion sociale” et de “reconnaissance”, le tout dans l’objectif d’une conception aérée et renouvelée de l’intervention.
En tant que rédactrice en chef, il me fait aussi plaisir de souligner qu’avec ce numéro, notre revue voit maintenant ses horizons éditoriaux s’élargir. En effet, nous avons permis l’ajout ponctuel de reportages ou d’informations de nature à intéresser la communauté des chercheurs interdisciplinaires du S.H.A. Dans cette nouvelle perspective, notre collègue Pauline Ngirumpatse a rencontré deux professeures de l’UQÀM dont la carrière universitaire florissante a d’abord débuté par un Ph.D. en sciences humaines appliquées. Son reportage, plutôt réjouissant pour un ensemble de chercheurs doctorants qui s’interrogent sur l’après-thèse, est à lire au terme de ce numéro.
Je ne saurais terminer cet éditorial, et toute l’aventure de travail qu’il sous-tend, sans exprimer ma reconnaissance aux personnes qui m’ont sans cesse soutenue. Cette reconnaissance va d’abord à André Labbé, pour ses conseils et pour sa générosité à nous céder les droits d’utilisation photographique de son oeuvre. Elle va ensuite à Maïté Larocque et à Laure Torres, qui ont gracieusement offert leurs photos, et à Isabelle Kling et Virginie Soulier, pour leurs précieux conseils. Je remercie enfin ma directrice Violaine Lemay qui, dans la fondation et dans le soutien constant de cette initiative de longue haleine qu’est cette revue, n’a jamais ménagé ses efforts afin de nous permettre de publier et d’acquérir une expérience de contact avec le milieu éditorial, une expérience aujourd’hui si importante dans la carrière universitaire. En effet, ne dit-on pas encore, et toujours avec davantage de férocité: Publish or perish?
En souhaitant longue vie à cette belle initiative éditoriale...
Audrey Quintane
Rédactrice en chef
Doctorante au programme interdisciplinaire de Doctorat en sciences humaines appliquées (S.H.A.)
2009 - Vol.1 N°1 version PDF
S’il est un incontournable du métier d’universitaire et de chercheur, c’est bien l’écriture. Elle permet à l’universitaire de « matérialiser », de mettre sur la table et partager ses questionnements, ses analyses et, ce faisant, de créer de la connaissance et d’en cumuler : bref, de faire science. Écrire permet d’évoquer hier, de converser sur et pour aujourd’hui, mais aussi d’envisager demain, sans que cela se perde dans la clameur éphémère des voix.
Ces dernières années, l’idée de produire une revue du programme a été à maintes reprises avancée, mais le projet, toujours, a été remis à une prochaine fois. Cette année a vu les conditions de concrétisation de cette idée se réunir et nous voilà avec notre revue sur l’intervention en sciences humaines appliquées. Les textes de ce premier numéro axé sur les enjeux de l’intervention ont été regroupés en quatre thématiques :
Voilà donc la revue que plusieurs d’entre nous, si ce n’est nous tous, appelaient de tous leurs voeux. L’expérience de sa conception a confirmé qu’une telle entreprise ne se fait pas d’une main ni même de quatre. La difficulté de la tâche et ses défis inattendus expliquent probablement pourquoi il nous a fallu tant de temps pour réaliser ce projet. Mieux vaut tard que jamais, dit le proverbe. Je nous exhorte donc à soutenir cette publication par des commentaires destinés à l’améliorer, dans le futur, par la soumission d’articles ou, plus généralement, par une aide à la production des numéros à venir. À nous, doctorants du sha, de donner vie et d’assurer la survie de notre revue pour le plus grand bien du beau projet interdisciplinaire qu’est notre programme d’études. N’hésitez donc surtout pas à nous écrire.
Bonne lecture et à bientôt.
Abdoulaye Anne
Président de l’Association des doctorants
Par Kadey Maitourama PhD.; MSc.
par Michèle Vatz Laaroussi, Estelle Bernier et Lucille Guilbert
Article par Julie Cunningham, étudiante du SHA
Article paru dans les cahiers du CÉRIUM par Wael El Zabbal, étudiant du SHA
par Wael El Zabbal
Le but de cet ouvrage collectif est de jeter un regard sur « les pratiques et les tâtonnements de l'interdisciplinarité » et de la recherche sociale appliquée principalement au Québec, en milieu universitaire. Les auteurs nous font part de leurs expériences et s'interrogent sur ces programmes, ces « disciplines », ces projets de recherche qui aspirent à faire vivre l'interdisciplinarité et à faire de l'application sociale des connaissances scientifiques, une réalité. Cet ouvrage vise à présenter des succès, des tentatives d'intégration réussie, mais également les désillusions, les difficultés rencontrées et les doutes apparus. Il cherche à mettre en lumière les débats et les enjeux ainsi soulevés.
L'interdisciplinarité et la recherche sociale appliquée
Réflexions sur des expériences en cours
Version PDF
Susciter des présentations et des échanges à propos d’expériences de terrain de recherche avait pour but initial de discuter de la tension entre les aspects subjectifs et objectifs de la recherche et de ses méthodologies. Il nous apparaissait souhaitable et pertinent de discuter des dilemmes auxquels font face les chercheurs en sciences sociales une fois sur le terrain afin de contribuer au processus de réflexivité critique qui est nécessaire à toute démarche de recherche. Version PDF
Par Kadey Maitourama PhD.; MSc.
Pour commentaires ou information : phdsha@umontreal.ca
Page mise à jour le
8-jul-15
Doctorat en sciences humaines appliquées - FAS / Université de Montréal